Première d’une série de chroniques sur le sens de l’Avent.
Est-ce le temps de l’Avent ou de l’avant? Soulignons-nous l’avènement du Fils de Dieu dans notre monde, ou bien la période qui précède le temps des fêtes? Une réflexion :
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Et si nous le laissions entrer à nouveau, comme pour une première fois?
Question de nous laisser surprendre…
Le nom Avent, vient du latin adventus qui signifie l’acte, ou le fait d’être arrivé, d’où l’avènement. De ce mot deux verbes sont formés, advenio qui signifie arriver et advento qui signifie s’approcher. Pour l’anecdote, la langue française permet aussi de faire un jeu de mots et certains font de l’Avent un espace de temps préparatoire qui se déroule “avant” la période des fêtes de fin d’année! C’est donc le temps d’aller vous procurer un petit calendrier avec 25 portes derrière lesquelles se cachent 25 surprises…
Mais pour célébrer quoi au juste? Pour souligner quoi?
C’est l’histoire de ce dieu inconnu (Ac 17, 22-31) qui a voulu se faire proche d’une humanité qui vivait en exil. C’est celle d’un Père qui guette à la fenêtre et qui attend son enfant et qui, le voyant arriver se lance à sa rencontre afin de lui dire qu’il l’aime. C’est celle de cet homme riche et puissant qui ne veut pas des serviteurs, mais des fils et des filles (Lc 15, 11-32). C’est aussi celle du Fils de Dieu qui vient dans notre monde, frappe à notre porte (Ap 3, 20) et nous appelle, nous, ses frères et ses sœurs (He 2, 11).
Profitons de cette période de quatre dimanches qui souligne la visite du Christ parmi les siens (Jn 1, 10-12) en ouvrant nos cœurs. Puisque nous sommes de sa famille, faisons comme lui! Allons les uns vers les autres et accueillons-nous, invitons-nous et dressons la table. Faisons de nos foyer des lieux de joie!
Que la saison des fêtes commence!
Pour aller plus loin…
Raymond E. Brown, Lire les Évangiles au temps de l’Avent et à Noël, Paris, Cerf, 2008.
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