Déc 302013
 

J’ai publié ce billet sur facebook le 19 décembre 2013. Certains qui ne sont pas sur fb me demandent de le rendre disponible sur mon site. Le voici : 

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Certains sont dans la tristesse à l’approche de la période des fêtes.

Je comprends ça. Si je le pouvais, je les prendrais tous et toutes dans mes bras ces personnes tristes. Les circonstances de la vie sont parfois porteuses de douleurs, parfois de joies. Pour moi qui a été un temps Père Noël dans un centre commercial, j’ai écouté nombre de personnes avec des histoires malheureuses de familles brisées ou encore d’enfants déchirés entre un papa et une maman qui sont incapables de s’entendre sur le temps de garde partagé pendant la période des fêtes. Quoi leur dire? Que quelqu’un les aime? Qu’ils et elles comptent, sont précieux et que malgré toutes les circonstances, la vie fait son chemin et que ce qui compte, c’est leur dignité? Je disais à chaque personne qui souffrait d’isolement, de pauvreté affective et relationelle qu’eux et elles avaient le pouvoir d’être accueillants. Accueillants avec eux-mêmes d’abord, s’aimer soi-même, s’accepter soi-même; on s’accepte avec nos défauts et nos belles qualités. Si après ça certains autres choisissent de s’exclure de l’accueil qu’on leur manifeste, nous pouvons nous regarder nous-même en face et nous dire que nous avons sincèrement fait ce qu’il fallait. C’est peut-être pas une solution miracle et ça ne met pas de colle dans chaque famille brisé, mais c’est un premier pas tout simple.

«Je comprends les personnes qui deviennent tristes à cause des graves difficultés qu’elles doivent supporter, cependant peu à peu, il faut permettre à la joie de la foi de commencer à s’éveiller, comme une confiance secrète mais ferme, même au milieu des pires soucis»
– Pape François, “Evangelii Gaudium”