Un article consacré à Mère Teresa vient de paraître sur le site de la revue canadienne «Sciences religieuses/Studies in Religion».
Serge Larivée, Carole Sénéchal et Genevière Chénard, « Les côtés ténébreux de Mère Teresa », Sciences Religieuses/Studies in Religion (publié en ligne le 15 janvier 2013 DOI: 10.1177/0008429812469894)
Un résumé est disponible sur le site de l’Université de Montréal. J’ai en main une version PDF de l’article en question (sur le site de «Sciences religieuses / Studies in Religion», le tout est disponible aux abonnés ou via une bibliothèque universitaire). Je viens de le lire cet article. Je ne sais trop quoi en penser. Je note cependant que la section consacrée à la « nuit de la foi » qu’a vécu Mère Teresa est traité de manière un brin rapide et superficielle. Les auteurs le mentionnent, certes, qu’il s’agit là d’un phénomène commun aux mystiques, bien attesté chez St-Jean-de-la-Croix et chez d’autres. Il est vrai aussi que chez Mère Teresa, tout ça a quelque chose de particulier et que ça a duré une cinquantaine d’année. Vous pouvez lire la correspondance de Mère Teresa :
Mother Teresa : Come be my light, edited by Brian Kolodiejchuk. New York : Doubleday, 2007.
Mère Teresa, Viens, sois ma lumière, Paris: Lethielleux, 2008 (disponible aussi en livre de poche).
Je suis à analyser l’article dans sa méthodologie et certains points importants me semblent très questionnables.
Je signale que dans la version PDF de l’article, il y a une coquille dans la bibliographie : Come by (sic) my light.
** Ajout (22 février 2013 20h51) : lapresse.ca vient de s’emparer de l’affaire…
** Ajout 27 février 2013 : Quelqu’un qui a travaillé auprès d’elle réagit…
** Ajout 8 novembre. Une recension de l’article qui m’avait échappé : Le mauvais procès fait à mère Teresa
En attendant, je vous offre ce beau chant de la communauté de Taizé :
Jésus le Christ, lumière intérieure (Chant de Taizé)
Jésus le Christ, lumière intérieure ne laisse pas mes ténèbres me parler.
Jésus le Christ lumière intérieure donne-moi d’accueillir ton amour.Seigneur, tu me sondes et me connais Que je me lève ou m’assois, tu le sais.
Tu me devances et me poursuis, tu m’enserres, tu as mis sur moi ta main.
Tu prends les ailes de l’aurore Et me lâches au-delà des mers
même là, ta main me conduit ta droite me saisit.Je dirai : « Que me couvre la ténèbre », la ténèbre n’est pas ténèbre devant toi,
la nuit comme le jour illumine.
Je te rends grâce pour tant de prodiges merveilles que je suis et que tes oeuvres
elles sont à toi ô Dieu comme est mon coeur Conduis-moi sur le chemin d’éternité