Jeudi dernier le 16 juin 2016, le journaliste Ariel Sabar publiait dans The Atlantic le résultat de son enquête au sujet de cet incroyable vaudeville que constitue la saga autour de ce faux papyrus nommé par la professeure Karen King de l’Université Harvard “The Gospel of Jesus Wife” (L’Évangile de la femme de Jésus).
Ma première réaction publiée sur facebook était :
«Le meilleur article de journalisme d’enquête qu’il m’ai été donné de lire depuis de nombreuses années! Ce journaliste confirme ce que les vrais spécialistes avaient déjà conclu dès les premiers moment de la publication de ce faux morceaux de papyrus qui a malheureusement été instrumentalisé par des chercheur(e)s plus motivé(e)s à promouvoir une idéologie à la “Da Vinci Code” que par la science historique.» ()
Au menu : Fabrication de faux documents, délire mystique, de l’argent, de la pornographie et une tentative de soudoyer un journaliste… sans parler de l’agenda politico-religieux de certain(e)s chercheur(e)s et d’une université américaine parmi les plus prestigieuses qui est dans l’eau chaude parce qu’elle n’a pas fait ses devoirs…
Lisez l’article dans The Atlantic, puis lisez ce que j’en ai dit depuis les premiers jours en septembre 2012 (le billet le plus ancien est au bas de la page) et je reviens avec une réflexion cet automne.