Déc 192016
 

Un blog fait écho à une de mes recherches sur la masculoféminité d’Adam à partir de certaines variantes textuelles de Gen 1, 26-27 qu’on lit chez Marius Victorinus et dans des manuscrits coptes et dont font écho Augustin et quelques traités de Nag Hammadi. L’article est signé par Christof Rolker :

„… fecit ipsum masculofeminam“: Marius Victorinus, the ancient Latin Bible, and hermaphrodites

J’ai quelques articles en préparation qui trainent sur ma table de travail depuis trop longtemps. 2017 serait un bon moment pour reprendre ce travail!

L’article dont il est question sur le blog se trouve ici. Sur demande, je vous fais parvenir un PDF (si vous n’êtes pas inscrits sur academia.)

  One Response to “Masculofeminité d’Adam”

  1. On pourrait effectivement le voir de cette façon :

    Pour ce qui est du corps charnel d’Adam, dans la Bible, il est dit que Dieu utilise l’argile pour le confectionner. Et pour ce qui est de son corps surnaturel, qui est ce qu’on appelle son âme (Vie), cela correspond à Ève.
    Dans les différents écrits, il semblerait qu’elle ne proviendrait effectivement pas de ce Monde, mais serait plutôt tirée à même d’Adam, par Dieu, « afin qu’il ne soit pas seul »…car sans âme, comment pourrait-on avoir accès à la Vie éternelle et à Dieu?
    Dans cette optique, on pourrait parler de « masculofémininité » d’Adam. 🙂

    D’ailleurs, Jésus est considéré comme le « nouvel Adam » : il possède un corps physique (comme les nôtres qui sont nés de la semence d’un homme), tout en n’étant pas né d’une union charnelle, mais plutôt d’une union surnaturelle par le Saint-Esprit de Dieu.
    Aussi Jésus n’est pas seulement Jésus, mais il est aussi Christ car exempt de tout péché (contrairement à Adam qui a péché d’abord en son âme et ensuite en son corps…)

    C’est pourquoi on dit Jésus-Christ.

    **************************************************

    Il y avait trois femmes qui étaient proches du Seigneur : sa mère Marie et sœur et Marie Madeleine, qu’on appelait sa compagne. En effet, sa sœur était une Marie, sa mère et sa compagne aussi.

    « Jésus » est un nom caché ; « Christ » est un nom manifeste. C’est pourquoi « Jésus » n’est traduit dans aucune langue mais son nom demeure « Jésus », et c’est ainsi qu’on l’appelle. Le Christ, par contre, son nom en syriaque est Messiah, mais en grec, c’est Christ, et assurément, toutes les autres langues en possèdent un équivalent qui est propre à chacune.
    L’élément manifeste de ce qui est caché, c’est « Nazaréen ».

    Le « Père » et « le Fils » sont des noms simples. « L’Esprit Saint » est un nom double. Ils sont en effet partout. Ils sont en haut. Ils sont en bas. Ils sont dans le caché. Ils sont dans le manifesté. L’Esprit Saint est dans le manifesté. Il est en bas. Il est dans le caché. Il est en haut.

    (écrits des premiers chrétiens)

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